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Le gouvernement rappelle à l’ordre France Télévision après la diffusion d’une émission sur les effets secondaires du vaccin contre le Covid

11 January 2022
L’émission « Regards croisés » de la chaine Guadeloupe la 1E appartenant au groupe France Télévision, diffusait en décembre une émission sur les effets secondaires liés au vaccin contre le Covid-19. Une émission qualifiée par le gouvernement de « propagande antivax », ce qui a valu à la présidente de France TV un rappel à l'ordre.
Diffusée le 9 décembre dernier, dans un contexte de climat social tendu eu égard à l’obligation vaccinale qui passe mal auprès de la population guadeloupéenne, l’émission « Regards Croisés » dont le sujet était « les effets secondaires du vaccin contre le Covid-19 », a soulevé la colère de la communauté médicale et de représentants de la société civile. Le gouvernement, à travers la voix de son ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu s’en est mêlé en s’indignant à son tour de la diffusion d’une telle émission. Le ministre Lecornu a écrit un courrier de rappel à l’ordre à la présidente de France Télévision que l’AFP s’est procuré dans lequel il « appelle à la responsabilité des acteurs (…) surtout médiatiques au sujet de la vaccination ». « Il est indéniable que votre mission de service public consiste à ouvrir le débat et à répondre aux inquiétudes de la population », mais, « dans la réalité, aussi bien l’intitulé de l’émission que la composition de plateau, ainsi que les échanges entre les intervenants ont laissé s’installer dans l’opinion l’idée que les vaccins n’étaient pas sûrs, alors que les études scientifiques nous disent l’inverse », écrit le ministre.
 
La présidente répond
 
Un collectif de médecins a également écrit à France Télévision, et le groupe a répondu en rappelant « 20 mois de sensibilisation quotidienne aux gestes barrière, à la vaccination, la diffusion de conférences publiques sur le sujet, en partenariat avec les instances hospitalières et de gouvernance locale ». La présidente du groupe estime par ailleurs que « l’ampleur de la très forte réticence à l’encontre de la vaccination d’une partie de la population, rend impossible le fait de ne lui réserver aucun traitement journalistique ».
V.D. (avec AFP)