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Violences à l’égard des femmes : les Soroptimist orangent le monde

Par La rédaction
17 November 2020
La violence à l’égard des femmes est l’une des violations des droits humains les plus répandues. Persistante et dévastatrice, c’est une menace pour des millions de filles et de femmes partout dans le monde. Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
 
Toutes les femmes peuvent en être victimes, quel que soit leur âge, leur condition sociale ou leur niveau d’études. Ces violences prennent de nombreuses formes : physique, sexuelle, psychologique, mutilation génitale, mariage précoce, abus économique et exploitation, maltraitance de femmes âgées sans oublier le harcèlement sur les réseaux sociaux.
 
Orange, une couleur fédératrice
 
En 2014, la couleur orange est devenue la couleur emblématique de ces journées d’activisme. Elle symbolise un avenir meilleur et un monde plus juste, sans violences à l’encontre des femmes et des filles. Les clubs Soroptimist du monde entier vont pendant quinze jours « oranger » leurs villes, les monuments, les fontaines, les parcs, distribuer des nœuds orange, des ballons orange, des roses orange, participer à des marches ou des rassemblements afin de sensibiliser le public aux violences faites aux femmes. Sous l’impulsion de leur association mondialement connue pour leurs différentes actions en faveur de la cause des femmes et l’égalité femmes-hommes, les Soroptimist seront partout sur le terrain, en permettant des rencontres, des partenariats entre les différents acteurs associatifs, décisionnaires et public.
 
Du 25 novembre au 10 décembre
 
L’île n’est pas à l’abri de ce fléau, bien au contraire! On constate une explosion du nombre de cas. Les victimes sont souvent des femmes en situation précaire, tant sur le plan économique, social, qu’administratif, mais les classes moyennes ou aisées ne sont pas non plus épargnées.
Le Club Soroptimist de Saint-Martin, constitué d’une vingtaine de femmes actives et engagées dans la société, a pour devise « comprendre, défendre, entreprendre ». Dire stop aux violences à l’égard des femmes tombe sous le sens et elles entendent bien agir localement.
- Comprendre : organisation de conférences, rencontre de victimes, de responsable de centres d’accueil.
- Défendre : organisation et participation à des colloques, campagnes d’information, diffusion de documents et supports vidéo ou cinéma traitant de la violence à l’égard des femmes et des filles.
- Entreprendre : financement de la création de centre d’accueil et d’écoute, soutien des actions conduites par des associations spécialisées dans ce domaine, organisation d’opérations de sensibilisation.
Programme à venir dans notre prochaine édition.
La rédaction