Abolition de l’esclavage … un pan de l’histoire de Saint-Martin
Par Ann Bouard
29 May 2020
Le Président de la Collectivité, Daniel Gibbs, et le sous-préfet Mikaël Doré ont déposé hier des gerbes de fleurs au pied de Lady Liberty … un symbole en cette journée de mémoire. Le 28 mai 1848, deux cents ans après le traité de Concordia qui avait scellé déjà une nouvelle histoire pour l’île, une autre page allait s’écrire pour Saint-Martin.
L’esclavage a été aboli par décret le 27 avril 1848 pour tous les territoires français. Son application dans chacun des territoires d’outre-mer a été différente, pour des raisons politiques ou sociales (22 mai en Martinique, 27 mai en Guadeloupe). A Saint-Martin la date officielle est dont le 28 mai.
Les prémices de l’abolition de l’esclavage étaient cependant bien antérieurs mais il aura fallu des décennies pour que cela devienne réalité. Un premier décret paru le 4 février 1794 ne connaitra qu’une application très limitée, et certains territoires alors libérés de ce joug vont même rétablir l’esclavage. L’interdiction de la traite (la vente des humains), elle, n’interviendra qu’en 1817 sous Louis XVIII. Il faudra donc attendre le fameux décret de Victor Schœlcher pour que ces pratiques soit définitivement enterrées en France et dans toutes ses colonies.
C’est tout cela que commémore ce jour férié à Saint-Martin, qui demeure comme l’a rappelé Daniel Gibbs « important symboliquement en la mémoire de tous ceux qui ont combattu contre l’esclavage ». Et il était également « important que l’État et la Collectivité soient ensemble pour saluer cette date très importante pour l’humanité au-delà même de Saint Martin » conclura Mikaël Doré. Le dépôt de gerbe a été suivi d'une minute de silence.
Les prémices de l’abolition de l’esclavage étaient cependant bien antérieurs mais il aura fallu des décennies pour que cela devienne réalité. Un premier décret paru le 4 février 1794 ne connaitra qu’une application très limitée, et certains territoires alors libérés de ce joug vont même rétablir l’esclavage. L’interdiction de la traite (la vente des humains), elle, n’interviendra qu’en 1817 sous Louis XVIII. Il faudra donc attendre le fameux décret de Victor Schœlcher pour que ces pratiques soit définitivement enterrées en France et dans toutes ses colonies.
C’est tout cela que commémore ce jour férié à Saint-Martin, qui demeure comme l’a rappelé Daniel Gibbs « important symboliquement en la mémoire de tous ceux qui ont combattu contre l’esclavage ». Et il était également « important que l’État et la Collectivité soient ensemble pour saluer cette date très importante pour l’humanité au-delà même de Saint Martin » conclura Mikaël Doré. Le dépôt de gerbe a été suivi d'une minute de silence.
Ann Bouard