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Élections législatives : une campagne en accéléré

Par Ann Bouard
13 juin 2024

L’annonce du président Macron de dissoudre l’Assemblée nationale suite aux résultats des élections européennes a fait l’effet d’une bombe dans la stratosphère politique‭. ‬Les ministres repartent en campagne et avec eux les parlementaires‭. ‬Ils n’auront que vingt jours chrono pour convaincre les électeurs‭.‬

Ce cas de figure est prévu par la loi. En effet, l’article 12 de la Constitution spécifie qu’en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, « les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus » après la décision du président de la République. C’est l’option la plus courte qui a été choisie, vacances estivales et Jeux olympiques obligent ! 

Les déclarations de candidature doivent donc être déposées, personnellement par le candidat ou par son remplaçant, à la Préfecture avant le dimanche 16 juin 18h pour le premier tour et le 2 juillet pour le deuxième tour. Ils devront par ailleurs, pour ceux qui le souhaitent, déposer quasi simultanément leurs documents de propagande électorale à savoir le bulletin de vote et la circulaire. Un arrêté préfectoral précisera la modalités de dépôt (lieux et quantités attendues).

Des délais casse-tête pour les mairies et les collectivités qui devront organiser un nouveau scrutin, trouver les assesseurs et Présidents de bureau et assurer toute la  logistique liée à une élection dans un temps record.

Les électeurs devront eux aussi s’organiser ; la période de fin juin et de début juillet, étant peu propice. Beaucoup avaient envisagé un programme autre que politique. Bon nombre de citoyens opteront certainement pour le vote par procuration. Le formulaire est téléchargeable sur www.maprocuration.gouv.fr 

À noter que l’élection aura lieu à partir des listes électorales arrêtées à la date de décret, soit le 9 juin. Impossible donc pour les citoyens non-inscrits d’attraper le train en marche. Seule exception, ceux qui fêteront leurs 18 ans jusqu’à la veille du premier tour. « Leur intégration est programmée par l’Insee pour intervenir dès qu’ils atteignent la majorité », a indiqué la place Beauvau. Cette inscription est automatique à condition d’avoir fait son recensement citoyen à 16 ans.

Les Saint-Martinois seront appelés à voter les samedis 29 juin et 6 juillet prochains.

Le député sortant, Frantz Gumbs, a d’ores et déjà indiqué son intention de se représenter. Mais comme partout ailleurs, d’autres candidats pourraient saisir cette opportunité pour changer la donne. 

Ann Bouard

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