Agriculture et pêche : au cœur des discussions entre Sint Maarten et Saint-Martin
Grisha S. Heyliger-Marten, ministre des Affaires Économiques, du tourisme, des Transports et des Télécommunications (TEATT) de Sint Maarten a été reçue jeudi dernier à la Collectivité de Saint-Martin par le 1er vice-président Alain Richardson. A l’ordre du jour des thématiques conjointes, notamment les questions liées à la mer, l’agriculture et la pêche.
Cette rencontre s’est tenue en présence des techniciens en charge de l’agriculture et de la pêche de Saint-Martin et des conseillers spéciaux de la ministre de Sint Maarten. La lutte contre les espèces de poissons invasives a été abordée, notamment à travers la coopération déjà installée entre le Nord et le Sud, lorsqu’il s’agit de participer à des colloques annuels permettant de s’informer et de partager les bonnes pratiques.
La pêche et le mareyage ont aussi fait l’objet d’un point de discussion, la ministre Heyliger-Marten souhaitant connaître la réglementation et le fonctionnement en vigueur sur la partie française. Le premier vice-président Alain Richardson a indiqué que Saint-Martin comme Sint Maarten faisant partie de la même zone de pêche, la zone 31, qui s’étend de Trinidad aux îles vierges ; les pêcheurs travaillent donc dans le même périmètre. Et d’ajouter que des normes strictes s’appliquent à Saint-Martin en matière de pêche et de mareyage.
L’enrôlement des marins-pêcheurs a aussi été évoqué, soulevant l’importance de structurer le secteur et d’instaurer une coopération nord-sud. Soucieux de coopérer dans l’objectif de synchroniser les efforts et d’harmoniser les pratiques sur la traçabilité des produits de la mer, les techniciens de la Collectivité et conseillers du TEATT travailleront en étroite collaboration sur cette thématique.
La question de l’abattage des bêtes et du fonctionnement de l’abattoir de Saint-Martin, actuellement en travaux, a été posée ; la ministre TEATT souhaitant connaître là aussi la législation en vigueur sur la partie française. Sur ce thème, le premier vice-président a émis le souhait d’initier une discussion avec les services de l’État, afin de savoir dans quelle mesure un partenariat serait envisageable.