Dans la tourmente, Air Caraïbes fait appel à l’aide de l’Etat
27 August 2021
Face à l’impact violent de la crise sanitaire sur les vacances estivales dans les Caraïbes, la Compagnie aérienne Air Caraïbes filiale du groupe Dubreuil a tenu jusqu’alors avec les seules mesures d’aides générales et de droit commun consenties à toutes les entreprises. Elle entend désormais demander plus à l’Etat pour être soutenue financièrement.
C’est ce qu’a affirmé Marc Rochet, le PDG d’Air Caraïbes, qui estime que l’Etat doit assumer ses mesures prises qui ont impliqué l’effondrement de l’activité de la compagnie aérienne antillaise. Air Caraïbes qui espérait pouvoir réaliser une saison convenable au vu de la crise qui touche le transport aérien depuis un an et demi, a été rattrapée par la propagation du variant Delta dans les Antilles et la mise en place des confinements stoppant net et de plein fouet la demande touristique vers les deux destinations qui sont le sœur de son activité, la Martinique et la Guadeloupe. Le directeur général Marc Rochet a fait part dans les médias de son inquiétude face à la situation et demandé le soutien de l'État pour faire face à ce nouveau coup dur.
Air Caraïbes et French Bee, les deux compagnies aériennes du groupe Dubreuil, ont bénéficié des mesures de chômage partiel et de report des redevances et taxes aéronautiques comme le reste du secteur. Mais elles n’ont pas bénéficié d’aide directe de l’Etat depuis le début de la pandémie, contrairement à la plupart des compagnies aériennes. « La question va se poser », a estimé Marc Rochet, considérant que l’Etat devait être « conscient de ce qui nous est tombé dessus et dont il a été l’origine puisque c’est l’Etat qui prend les mesures. Et nous les soutenons à 100 % ».
Pour mémoire, Air France, Air Austral et Corsair International, tous concurrents directs des deux compagnies du groupe Dubreuil, ont bénéficié d'un soutien financier direct dès 2020, tandis qu'Air Caraïbes et French Bee se sont contentées de mesures générales telles que la prise en charge de l'activité partielle ou la garantie d'un prêt bancaire. Une différence de traitement qui n'est pas sans poser la question d'une distorsion de concurrence dans le ciel français.
Depuis le début de la pandémie, Air Caraïbes a déjà fait une demande d’aide directe à l’Etat qui est restée sans réponse.
La compagnie aérienne antillaise, qui dispose de cinq A350 et de trois A330, a par ailleurs équipé l’un de ses A350 de civières et effectue pour le compte du ministère de la Santé des évacuations sanitaires vers la métropole.
Air Caraïbes et French Bee, les deux compagnies aériennes du groupe Dubreuil, ont bénéficié des mesures de chômage partiel et de report des redevances et taxes aéronautiques comme le reste du secteur. Mais elles n’ont pas bénéficié d’aide directe de l’Etat depuis le début de la pandémie, contrairement à la plupart des compagnies aériennes. « La question va se poser », a estimé Marc Rochet, considérant que l’Etat devait être « conscient de ce qui nous est tombé dessus et dont il a été l’origine puisque c’est l’Etat qui prend les mesures. Et nous les soutenons à 100 % ».
Pour mémoire, Air France, Air Austral et Corsair International, tous concurrents directs des deux compagnies du groupe Dubreuil, ont bénéficié d'un soutien financier direct dès 2020, tandis qu'Air Caraïbes et French Bee se sont contentées de mesures générales telles que la prise en charge de l'activité partielle ou la garantie d'un prêt bancaire. Une différence de traitement qui n'est pas sans poser la question d'une distorsion de concurrence dans le ciel français.
Depuis le début de la pandémie, Air Caraïbes a déjà fait une demande d’aide directe à l’Etat qui est restée sans réponse.
La compagnie aérienne antillaise, qui dispose de cinq A350 et de trois A330, a par ailleurs équipé l’un de ses A350 de civières et effectue pour le compte du ministère de la Santé des évacuations sanitaires vers la métropole.
V.D. (avec AFP)