Un mandat compliqué avec des réformes nécessaires
22 June 2021
A dix mois des prochaines échéances territoriales, le président Daniel Gibbs revenait en fin de semaine dernière sur son mandat et les actions mises en œuvre, qu’il qualifie certes d’impopulaires, mais néanmoins nécessaires pour assurer sur le plus long terme une stabilité et un développement sain du territoire.
Un mandat qui s’est révélé ardu et compliqué, avec le passage de l’ouragan Irma survenu seulement quatre mois après le début de la mandature et qui a dérouté de sa route le programme de la Team Gibbs. « L’événement climatique aura mis au grand jour les dysfonctionnements et les imperfections de nos systèmes et l’exécutif local a pris à bras le corps ces problèmes pour mettre en œuvre les processus visant à y remédier.
Outre Irma, nous avons également dû faire face à la crise du PPRN et les relations qui s’en sont suivies avec la représentation locale de l’Etat. Puis, depuis plus d’un an nous subissons comme tout le monde la crise sanitaire, avec toutes les conséquences sociales et économiques qu’elle a engendrées. Malgré tout, nous avons eu le courage de mettre en œuvre des réformes, la réforme de notre administration, la réforme fiscale… Tout cela est impopulaire et nécessite un travail au long cours que la population ne perçoit pas dans l’immédiat. Mais ce travail est fait pour servir l’avenir, pour que Saint-Martin ne soit plus toujours dans une approximation, que les choses dorénavant fonctionnent et avancent », commente le président.
Outre Irma, nous avons également dû faire face à la crise du PPRN et les relations qui s’en sont suivies avec la représentation locale de l’Etat. Puis, depuis plus d’un an nous subissons comme tout le monde la crise sanitaire, avec toutes les conséquences sociales et économiques qu’elle a engendrées. Malgré tout, nous avons eu le courage de mettre en œuvre des réformes, la réforme de notre administration, la réforme fiscale… Tout cela est impopulaire et nécessite un travail au long cours que la population ne perçoit pas dans l’immédiat. Mais ce travail est fait pour servir l’avenir, pour que Saint-Martin ne soit plus toujours dans une approximation, que les choses dorénavant fonctionnent et avancent », commente le président.
33 M€ de mandats bloqués en trésorerie
Et Daniel Gibbs d’expliquer que du fait des imperfections et des dysfonctionnements dans la passation des marchés publics, ce sont quelque 33M€ qui se retrouvent aujourd’hui bloqués en trésorerie. Outre empêcher d’avancer et de se retrouver avec des services publics qui ne sont pas rendus (la déchèterie qui a été fermée pendant des mois, les sargasses qui n’ont pas été ramassées en temps et en heure...), la défaillance de nos systèmes de marchés publics ralentit la mise en œuvre de nouveaux projets. « Vous rendez-vous compte? 33 millions d’euros, c’est énorme, à l’échelle nationale, cela représenterait 130 milliards d’euros ! Alors oui, la réforme de notre administration est devenue absolument nécessaire pour que dans l’avenir cela ne se reproduise plus. C’est tout l’enjeu de l’action que nous menons avec mon équipe. Saint-Martin a besoin de stabilité, de visibilité à long terme ».
Malgré tout, émergence de grands projets
Une focalisation sur la réforme de l’administration qui n’a pas empêché l’émergence de projets, avec la construction imminente de deux nouveaux collèges (collège 600 de Quartier d’Orléans et Collège 900 à la Savane), celles du centre nautique à la Savane et de la réhabilitation de la Médiathèque. Tous des projets enclenchés avec les marchés passés ou en cours de passation et les financements actés. Les démarrages des travaux sont déjà programmés.
« Ce sont donc des projets effectifs et actés, et quoi qu’il advienne lors des prochaines élections, ces édifices devront absolument voir le jour dans l’intérêt du territoire. », indique le Président.
La requalification du front de mer n’est plus une arlésienne, avec les projets d’architectes qui seront dévoilés courant juillet (lire par ailleurs).
Enfin, les projets de formation et de Cadre Avenir qui vont dans le sens aussi de la modernisation du fonctionnement de l’administration sont aussi là pour répondre à la demande du secteur privé et du secteur public et prévoient de favoriser une montée en puissance des compétences des jeunes saint-martinois.
« Ce sont donc des projets effectifs et actés, et quoi qu’il advienne lors des prochaines élections, ces édifices devront absolument voir le jour dans l’intérêt du territoire. », indique le Président.
La requalification du front de mer n’est plus une arlésienne, avec les projets d’architectes qui seront dévoilés courant juillet (lire par ailleurs).
Enfin, les projets de formation et de Cadre Avenir qui vont dans le sens aussi de la modernisation du fonctionnement de l’administration sont aussi là pour répondre à la demande du secteur privé et du secteur public et prévoient de favoriser une montée en puissance des compétences des jeunes saint-martinois.