Hameau du Pont : les atteintes à la mangrove se poursuivent
09 October 2020
Dans un article paru le vendredi 4 septembre dernier, nous alertions sur l’apparition d’une décharge sauvage composée exclusivement de gravats de chantiers au niveau de la mangrove située entre Hameau du Pont et Galisbay.
Informée, Pascale Alix-Laborde, l’élue en charge de l’environnement à la Collectivité saisissait immédiatement les services de la Police de l’Environnement qui se rendaient sur place, identifiaient les auteurs et dressaient un procès-verbal.
Un mois plus tard, nous rendant à nouveau sur place, nous constatons que ces gravats, n’ont pas été retirés, loin s’en faut, ils ont au contraire été étalés, repoussés plus profondément dans la mangrove : un remblai ni vu ni connu ! Et place nette est faite par-devant, au niveau de la route, pour sans doute venir décharger prochainement d’autres gravats, et continuer le processus de remblai… A nouveau contactée, Pascale Alix-Laborde nous indiquait saisir pour une seconde fois les services compétents pour établir un nouveau constat. L’élue nous précisait également que ces deux rapports devraient être adressés prochainement aux services de la DEAL.
Les auteurs de ces faits ont-ils conscience des impacts désastreux sur l’environnement de tels agissements ? Outre détruire la mangrove, déjà bien polluée, qui joue un rôle essentiel dans la conservation des littoraux tropicaux et la préservation de la biodiversité, la mangrove et ses ramifications permettent également un écoulement naturel des eaux pluviales.
En l’obstruant, en la remblayant, cela amplifie également les risques d’inondations en cas d’épisodes de fortes pluies, mettant aussi en danger la vie des populations. A suivre encore…
Un mois plus tard, nous rendant à nouveau sur place, nous constatons que ces gravats, n’ont pas été retirés, loin s’en faut, ils ont au contraire été étalés, repoussés plus profondément dans la mangrove : un remblai ni vu ni connu ! Et place nette est faite par-devant, au niveau de la route, pour sans doute venir décharger prochainement d’autres gravats, et continuer le processus de remblai… A nouveau contactée, Pascale Alix-Laborde nous indiquait saisir pour une seconde fois les services compétents pour établir un nouveau constat. L’élue nous précisait également que ces deux rapports devraient être adressés prochainement aux services de la DEAL.
Les auteurs de ces faits ont-ils conscience des impacts désastreux sur l’environnement de tels agissements ? Outre détruire la mangrove, déjà bien polluée, qui joue un rôle essentiel dans la conservation des littoraux tropicaux et la préservation de la biodiversité, la mangrove et ses ramifications permettent également un écoulement naturel des eaux pluviales.
En l’obstruant, en la remblayant, cela amplifie également les risques d’inondations en cas d’épisodes de fortes pluies, mettant aussi en danger la vie des populations. A suivre encore…