Saint-Martin se mobilise face au défi climatique !
En écho à la COP internationale sur le changement climatique, la COP de Saint-Martin a dévoilé sa feuille de route 2030. Ces travaux ont permis d’identifier les problématiques locales de manière à trouver des solutions conjointes pour le territoire.
L’État et la Collectivité de Saint-Martin sont parties prenantes de la lutte contre le changement climatique, à l’échelle du territoire. Le 10 janvier, se tenait la plénière de restitution des travaux de la COP (Conférence des parties) de Saint-Martin au Grand Case Beach Club en présence des élus et des représentants de la Préfecture, des institutions locales et de la société civile.
Initiés par le département Transition écologique de la Collectivité, les travaux de réflexion ont été menés lors de quatre ateliers thématiques, organisés à trois reprises afin de réaliser un diagnostic territorial, identifier les leviers et proposer des actions adéquates. Trois grandes problématiques ont émergé : la maîtrise du foncier, le travail de sensibilisation du grand public et la nécessité de coopérer avec Sint Maarten.
La question de l’émission des gaz à effet de serre a évidemment été au cœur des préoccupations, notamment les conséquences liées à l’activité humaine et la nécessité pour le territoire de s’inscrire dans une trajectoire de sobriété et de réduction de ses propres émissions.
Lors de ces ateliers, il a été décidé de poursuivre les efforts déployés dans le cadre de la COP (une obligation légale dans les Régions mais un libre choix des élus du territoire), en créant un comité de suivi et d’animation et en instaurant une véritable gouvernance sous l’impulsion du conseil territorial. Une fois la structure opérationnelle, il sera nécessaire d’aller chercher des financements publics et de prioriser les actions à mener collectivement.
Les travaux réalisés dans le cadre de la COP de Saint-Martin ont mobilisé environ 200 acteurs du territoire. 25 leviers ont d’ores et déjà été identifiés et traduits en 47 actions à déployer à l’horizon 2030. Rappelons que comme mentionné dans le rapport du GIEC, « les petites îles tropicales sont en première ligne des effets du changement climatique ».