Un ouvrier de chantier sauvé grâce à son équipement de sécurité
Dans la matinée de vendredi dernier, un ouvrier travaillant sur le toit d’un hôtel situé en centre-ville de Marigot, a fait une chute d’une dizaine de mètres de haut. Il a heureusement été stoppé dans sa chute par sa longe de survie attachée à son harnais. Grâce à cet équipement de sécurité, l’homme a été retenu et suspendu à environ 1 mètre du sol, évitant un dramatique accident.
Egalement équipé d’un casque de chantier, sa tête a pu être protégée. Certes choqué, l’homme est sorti indemne de cette mésaventure. Un fait divers qui permet de rappeler l’importance d’observer scrupuleusement les consignes réglementaires de sécurité sur les chantiers, qui sont nombreux en cette période de reconstruction. Pour mémoire, les services de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale, en partenariat avec d’autres services de l’Etat, regroupés au sein du COTAF (Comité Opérationnel Territorial Anti-Fraude) ont procédé au début de l’été à une série de contrôles au sein d'établissements professionnels. Une dizaine de chantiers de reconstruction et plusieurs dizaines de personnes ont été contrôlés. Parmi eux, deux chantiers situés à Marigot et aux Terres Basses ont été interrompus en raison d'infractions liées à la sécurité (absence de casques, de filets et baudriers). D’autres chantiers situés à Marigot, Hope Estate et Grand Case ont également été contrôlés, parmi lesquels quatre d'entre eux ont été interrompus en raison d’infractions liées à la sécurité (absence de garde-corps, de baudriers et de filets). Une suspicion de travail dissimulé a par ailleurs donné lieu à des investigations complémentaires.