«Nous souhaitons apporter notre soutien aux agents de l’école Ghislaine Rogers qui subissent des conditions de travail désastreuses », explique Hubert Flemming, délégué régional de l’UNSA. Cette fois, les parents d’élèves se sont joint à la mobilisation, emmenant pour la plupart, leur enfant avec eux. «Les conditions ne sont plus possibles, nous sommes en colère, nous souhaitons être écoutés et surtout nous souhaitons trouver une issue à la crise », explique une mère de famille. Débuté le 16 avril, le débrayage des agents de l’école a eu pour conséquence la fermeture de l’établissement aux élèves âgés de deux à cinq ans . «Nous ne voulions pas que les tensions montent entre parents et agents », explique Albert Blake, secrétaire général de l'UNI.T.978. «Nous avons décidé d’unir nos forces afin de demander une solution à la Collectivité », poursuit-il. «Nous sommes tous dans le même bateau » .
RÉOUVERTURE DE L’ÉCOLE LUNDI ?
Pour rappel, parmi les demandes des agents, celle d’une création d’une salle de repos. En fin de matinée, le directeur général des services, Albert Holl, ainsi que la troisième vice-présidente Dominique Louisy, se sont rendus sur place afin d’échanger des propositions avec les parents et agents. Une des salles de l’école Elie Gibbs, inoccupée et située en face de Ghislaine Rogers pourrait devenir provisoirement celle de repos et de déjeuner des agents. Ces derniers doivent se retrouver ce vendredi matin devant le lieu désigné afin de constater que la salle est opérationnelle. Si l’avis est favorable, l’école pourra rouvrir ce lundi 27 mai, assurent les syndicats et parents d’élèves.
UN PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ
En plus du cas des agents de l’école, l’UNSA, l’UTC-UGTG et UNI.T.978 doivent rencontrer Louis Mussington ce vendredi vers 10h, afin de discuter de la situation des agents de la Collectivité et avoir accès à certains documents visant à prendre en compte la situation réelle des travailleurs. Une réunion devait avoir lieu mercredi 22 mai, mais s’est soldée par un échec et a conduit les syndicats à déposer un préavis de grève, qui débutera le 28 mai sans accords trouvés. «Tout se joue ce vendredi », assure Hubert Flemming. Affaire à suivre.
