Formation : La gendarmerie recrute tous types de personnels
Du mardi 9 au vendredi 12 mai 2017 auront lieu dans les locaux du service AIO (Accueil, information, orientation) de la Collectivité, situés à l’ancienne école Evelyna Halley, des sessions d’informations et de recrutements.
Pour la première fois, à Saint-Martin, la gendarmerie participera à cette semaine de recrutement aux côtés de l’Armée de l’air et du RSMA, afin de présenter les possibilités offertes par cette arme.
Le chef d’escadron Sébastien Manzoni affirme que la gendarmerie de Saint-Martin a besoin de gendarmes saint-martinois. « La gendarmerie de Saint-Martin a besoin de réservistes et aujourd’hui j’ai de grandes possibilités offertes pour servir dans la réserve de Saint-Martin », car actuellement l’objectif fixé à une quinzaine de réservistes n’est pas atteint.
Sébastien Manzoni assure avoir besoin dans ses rangs de gendarmes saint-martinois qui connaissent la population. Et de prendre l’exemple du renforcement du partenariat avec la police territoriale, « car, en plus de maîtriser le français, l’anglais et parfois l’espagnol, sur des circonstances minimes, grâce à la connaissance de la population, ils permettent d’apaiser certaines situations ».
Avoir un lien de facilité avec la population
Les réservistes peuvent servir jusqu’à 90 jours par an au sein de la gendarmerie, et sont recrutés à Saint-Martin pour des activités particulières, « pour les festivités du carnaval, le Fish Day, etc. Ils ont ce lien de facilité avec la population qui peut permettre de désamorcer certaines situations grâce à leurs connaissances de Saint-Martin ».
Les récentes décisions gouvernementales ont permis « d’ouvrir les vannes en matière de recrutement, du coup, surtout en Guadeloupe, sur l’aspect formation des réservistes, on est un peu saturé ». Le commandant Manzoni se veut rassurant envers les candidats qui ont déjà postulé, « dès lors qu’ils ont satisfait aux tests d’entrée et aux tests médicaux, ils seront formés dans les mois qui viennent ».
Le patron de la gendarmerie de Saint-Martin affirme avoir aussi besoin de GAV (Gendarme adjoint volontaire), qui est un agent de police judiciaire « qui contractualise pour cinq années, jusqu’à six années. Il n’est pas officier de police judiciaire, mais il appuie l’action d’un officier de police judiciaire, soit à la brigade de Marigot, soit à la brigade de Quartier d’Orléans ou à Saint-Barthélemy ».
Les saint-martinois ont leurs places en gendarmerie
Grâce aux actions de recrutement qui seront dispensées cette semaine, mais aussi tous les jours de l’année, « si quelqu’un souhaite rentrer en gendarmerie, il peut se présenter dans une brigade où il sera orienté vers une personne qui est en charge du recrutement ».
Le commandant Manzoni précise qu’il y a aussi les carrières classiques de sous-officier et d’officier de gendarmerie, où après une réussite aux tests d’entrée et médicaux un saint-martinois pourra embrasser une carrière dans la gendarmerie.
« C’est pour cela que je veux que les saint-martinois soient conscients que les réservistes, les gendarmes adjoints volontaires et ceux qui vont faire une carrière de sous-officier ou d’officier ont leurs places en gendarmerie ».
Quant aux tests d’entrée, Sébastien Manzoni assure qu’il sera « moins exigeant sur la maîtrise de la langue française pour quelqu’un qui veut servir à Saint-Martin, que sur un profil qui veut servir en métropole. Ce qui m’intéresse c’est d’avoir quelqu’un bien cadré et si ensuite la maîtrise de la langue de Molière n’est pas au maximum, ce n’est pas rédhibitoire ».