Les directeurs d’écoles et les chefs d’établissements en séminaire
Comme l’année dernière à Saint-Barthélemy, les services de l’Education Nationale des îles du Nord ont organisé un séminaire à l’attention des directeurs d’école et des chefs d’établissement. Un moment de prise de recul, de réflexion, d'analyse et de recherche de solutions innovantes en faveur de la réussite scolaire pour tous les élèves.
Le séminaire, qui s’est déroulé vendredi dernier à la CCISM à Concordia, a été ouvert par Michel Sanz, IA-DAASEN (Inspecteur d’académie- directeur académique adjoint des services de l'éducation nationale) de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Une prise de parole qui a été suivie par l’intervention de Frédéric Anciaux, enseignant-chercheur, ESPE (Ecole Supérieure de Professorat et d’Education) de Guadeloupe.
Cette année le thème du séminaire était, « Comment articuler politiques nationale, académique, d’école et d’établissement ».
Selon Michel Sanz, le premier point qui lui paraissait important, « c’était que l’on puisse s’interroger sur les articulations. Comment trouver ces articulations, comment trouver la cohérence entre tous ces objectifs-là ».
Le deuxième objectif, « c’est de prendre un peu de distance, de recul sur sa pratique, sur ce qu’on fait. C’est la raison pour laquelle j’ai sollicité un enseignant-chercheur, Frédéric Anciaux, qui est intervenu pendant une heure, et nous a présentés son point de vue sur l’état de la recherche en termes de projet. Qu’est-ce qu’un projet et comment mener un projet ».
Le troisième point concernait « un moment d’échange et de partage entre directeurs d’écoles et chefs d’établissements », car même si tout le monde se connaît, « il est très rare d’avoir un travail en commun ».
Tous les enseignants sont concernés
Au niveau des îles du Nord, Michel Sanz a souhaité, par rapport au projet, « voir comment les lignes bougent. Parce que je suis persuadé que depuis quelques temps, on vit beaucoup sur des fantasmes, sur des impressions, sur des idées reçues, comme la violence, les résultats catastrophiques… ».
Durant le séminaire les enseignants ont travaillé sur six familles d’indicateurs, « chaque atelier avait un indicateur, comment, par exemple, améliorer la maîtrise de la langue, comment améliorer le climat scolaire, etc ».
Chaque atelier a pris trois ou quatre grandes résolutions « pour dire qu’est-ce qu’on peut faire pour réaliser ceci. Mon souci est, comme les résultats au DNB (Diplôme national du brevet) ne sont pas terribles, que les enseignants de maternelle sont aussi concernés », a conclu Michel Sanz.