Abolition de l’esclavage : une célébration forte en émotion
La commémoration de l’abolition de l’esclavage a été célébrée samedi 27 mai au matin, devant la statue « Lady Liberty » érigée sur le rond-point d’Agrément. Une 169e édition marquant la fin de ce crime contre l’humanité.
C’est devant un parterre de nombreux officiels, élus, représentants de l’Etat, et d’invités que se sont succédé des chants, des saynète théâtrales, la lecture de poème et des chorégraphies autour des thèmes de la liberté et de l’espoir. Le Président Gibbs a rappelé en préambule de son discours l’erreur de date commise dans le décret d’Etat fixant la date de commémoration pour Saint-Martin : « l’Etat a confondu le mois de mars avec celui de mai ! C’est la raison pour laquelle nous célébrons cette commémoration encore un 27 mai pour cette année », expliquant que ce devrait être la dernière fois, le décret devant être modifié prochainement, et minimisant l’erreur : « le plus important consiste bien en la célébration de l’événement, un moment fort de symbole et riche de notre histoire ». Il soulignait par ailleurs que « la France a été le premier pays à avoir reconnu l’esclavage comme crime contre l’humanité », tout en martelant « plus jamais ça ! ».
Plus de 20 millions d’hommes, de femmes et d’enfants toujours victimes de servitude
En représentant de la Préfète, absente pour devoir de réserve pendant cette période électorale, M. Thierry Malher, sous-préfet pour la circonstance a tenu quant à lui à rappeler que « ce devoir de mémoire est indispensable pour que les générations futures ne reproduisent jamais cette barbarie, et que toute forme d’esclavagisme moderne doit être fermement combattue », affirmant que « l’esclavage et la servitude sont toujours des réalités dans le monde, sous de nombreuses formes près de 20 millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Des barbaries qui doivent être combattues avec force et véhémence ». Et de conclure : « Il ne faut jamais accepter l’inacceptable ».
Une matinée de bienveillance qui s’est déroulée sous un beau soleil, avec de jolis tableaux dansés et chantés, par les enfants de la troupe Grain d’Or, ceux du périscolaire et de la BCD l’école Emile Larmonie, de Cul de Sac.