Saint-Barthélemy : Transaction historique pour 136 M$ du domaine Rockefeller de Colombier
136 millions de Dollars ! C’est, selon le Wall Street Journal, le prix négocié par le nouvel acquéreur du célèbre domaine de Colombier, à Saint-Barthélemy. Un domaine que le banquier David Rockefeller, petit-fils du fondateur de la dynastie de l’industriel John D. Rockefeller, s’était fait construire à la fin des années 50. Le nouveau propriétaire est un richissime homme d’affaires américain installé à Porto Rico, Adam Sinn.
La vente a été officialisée en ce début de mois d’avril. C’est sur un terrain de 52 hectares acheté en 1957 au prix de 32 500 Dollars que David Rockefeller avait fait construire sa villa, donnant par-là, déjà, un grand coup de projecteurs sur le petit caillou niché dans la mer des Caraïbes. La villa avait ensuite été mise en vente au début des années 1990 et rachetée par un couple d’américains, Steve et Linda Horn, des producteurs de publicités télévisées aux États-Unis. Selon Christian Wattiau, président de l’une des principales agences immobilières de Saint-Barthélémy, Sibarth Real Estate, il s’agirait de la transaction immobilière la plus élevée jamais enregistrée sur l’île pour une résidence unique. Cette transaction record constitue en effet un événement marquant pour le marché immobilier local et devrait renforcer encore son attractivité à sa notoriété internationale.
RESTAURER LA PROPRIÉTÉ
Son nouveau propriétaire, Adam Sinn, homme d’affaire américain installé à Porto Rico, à la tête d’une société de négoce de matières premières implantée au Texas, envisagerait de restaurer et de revitaliser la propriété qui a été endommagée par le passage de l’ouragan Irma, en 2017. Selon son conseiller, il ne programmerait pas de grands changements et garantirait de respecter les us et coutumes de la population, en n’empêchant pas les regroupements familiaux sur les plages adjacentes, notamment pendant les fêtes de Pâques. Il indique garder également ouvert les deux sentiers d’accès à la plage. A noter qu’une grande partie du domaine se trouve depuis décembre 2020 en zone naturelle, donc protégée, impliquant des nombreuses restrictions en matière d’aménagements.
6 MILLIONS D’EUROS DANS LES CAISSES DE LA COLLECTIVITÉ
Selon l’AFP, le président de la Collectivité de Saint-Barthélemy, Xavier Lédée, aurait indiqué que cette vente représentait une belle opération pour la Collectivité territoriale qui, dans le cadre de la législation territoriale des droits d’enregistrements et de mutations, devrait récolter 5% du montant de la transaction, soit « un peu plus de 6 millions d’euros ». V.D. (avec AFP et JSB).