Elevate : retour sur la première édition du concours d’éloquence

C’est dans la salle de conférence du Grand Case Beach Club qu’une cinquantaine de personnes est venu ce vendredi en fin de journée afin d’assister à la première édition du concours d’éloquence Elevate. «La présidente de FCE, Mélanie Dal Gobbo, souhaitait organiser ce concours de pitch pour la première fois, car nous savons que l’oralité a une très forte place sur le territoire », explique Bahia Yacine, secrétaire générale de FCE, face au public. «Nous avons souhaité faire de cette oralité un potentiel et une force entrepreneuriale», a-t-elle ajouté avant de présenter les règles de cette première édition.

Pour pouvoir remporter le concours, chaque candidat doit s’exprimer avec un temps imparti allant de trois à cinq minutes, sur une thématique de leur choix. «Nous avons décidé pour cette première édition de laisser un choix de thèmes assez libre et vague », affirme Bahia Yacine. Une semaine avant l’événement, les candidats ont reçu 5 mots clés qu’ils devaient intégrer à leur discours, à savoir les mots « rêve », « dans 5 ans », «Caraïbes », «énergie» et « femme ». «Notre objectif est qu’au fil des années, les caractéristiques de ce concours d’éloquence deviennent plus rigoureuses », précise Bahia Yacine.

SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Dans la salle, à l’annonce du début du concours, la pression des candidats commence à se faire sentir. Face à eux, le jury est composé des représentants de FCE et de ses partenaires, à savoir, la CCISM, France Travail, ISMA ainsi que d’Evolution Toastmaster Club.

«Nous ne pouvons qu’encourager ces candidats qui ont fait le choix de sortir de leur zone de confort », commente la secrétaire générale, tandis que la première candidate s’avance sous les applaudissements du public.

Les candidats sont passés les uns après les autres avec des thèmes variés, allant de la quête d’identité aux combats des femmes, en passant par des témoignages personnels. Âgé de neuf ans, le candidat Robaïerohn Sahaï a charmé le public avec un texte célébrant les femmes, en utilisant l’exemple de sa mère.

Pour représenter au mieux le territoire, les discours étaient aussi bien adressés en français qu’en anglais. «Nous ne voulons pas que la langue soit une barrière », ajoute Bahia Yacine. «L’événement est inclusif et ouvert à tous ». À la fin des passages, le jury a remis un prix à trois candidats. Le prix Jeune Pousse a été remporté par Robaïerohn Sahaï. «Le jeune candidat de neuf ans a donc conquis le coeur du jury en plus de celui du public », a commenté le jury. Le jeune garçon a dédié sa victoire à sa mère. Le prix Confirmée est revenu à la candidate Kamila Hyman qui a délivré un pitch en anglais sur les performances athlétiques et l’intégrité. Enfin, le prix Inspirante a été remporté par Dominique Dupré qui a présenté son projet de garage solidaire. « Je remets ce prix à toutes les femmes », a-t-elle déclaré en recevant le prix.

Pour FCE, cette première édition est un véritable succès. «Nous avions 12 inscrits pour cette première édition. Malgré trois désistements de dernière minute, qu’ils soient dus aux embouteillages ou à l’anxiété, les 9 participants ont brillé par leur passion et leur vision, et c’est cela qui compte vraiment », a déclaré de son côté Mélody Dandre, vice-présidente de FCE. «Nos regards sont déjà tournés vers 2025 », assure Bahia Yacine. «Nous sommes impatientes de continuer à offrir une plateforme dynamique et inclusive pour célébrer l’innovation et l’audace », conclut-elle. En attendant la prochaine édition 2025, la délégation FCE a annoncé poursuivre des activités avec ses membres tout au long de l’année, invitant toutes les femmes entrepreneures à les rejoindre.