L’enlèvement des épaves de bateaux débute lundi !
27 May 2022
Près de cinq longues années après le passage de l’ouragan Irma qui a fait couler des centaines de bateaux de plaisance et autres embarcations dans le lagon et les rivages, qui ont ensuite été abandonnés par leurs propriétaires, la première épave de bateau sera mise à terre pour destruction lundi prochain.
C’est après un long processus avec un dossier au long cours qu’enfin, le chantier pour l’enlèvement des 140 épaves de bateaux recensées dans le lagon de Simpson Bay et les rivages du nord de l’île, va être mis en œuvre. Symboliquement, le président Louis Mussington assistera lundi après-midi à la dépose à terre de la première épave, à Sandy Ground.
Pour mémoire, en juillet 2019, la Collectivité avait lancé un marché pour retirer de l’eau les bateaux hors d’usage (BHU), que la société hollandaise Koole Contractors avait remporté. Cette même société avait d’ailleurs, quelques semaines après Irma, en octobre 2018, procédé à l’enlèvement de l'épave du bateau type remorqueur «El Maud», , qui gisait depuis l’ouragan Luis (en septembre 1995) dans la baie de Galisbay. A noter, un enlèvement qui avait été programmé et acté avant septembre 2017.
Or, basée aux Pays-Bas, l’entreprise Koole Contractors spécialisée dans ce domaine, ne répondait pas à l’intégralité des obligations légales requises par l’Etat français, notamment s’agissant d’un défaut de demande d’agrément pour une installation classée, comme la loi l’impose dans le cadre du démantèlement et de la dépollution de bateau. Le marché avait donc été retoqué par le contrôle de légalité.
Pour mémoire, en juillet 2019, la Collectivité avait lancé un marché pour retirer de l’eau les bateaux hors d’usage (BHU), que la société hollandaise Koole Contractors avait remporté. Cette même société avait d’ailleurs, quelques semaines après Irma, en octobre 2018, procédé à l’enlèvement de l'épave du bateau type remorqueur «El Maud», , qui gisait depuis l’ouragan Luis (en septembre 1995) dans la baie de Galisbay. A noter, un enlèvement qui avait été programmé et acté avant septembre 2017.
Or, basée aux Pays-Bas, l’entreprise Koole Contractors spécialisée dans ce domaine, ne répondait pas à l’intégralité des obligations légales requises par l’Etat français, notamment s’agissant d’un défaut de demande d’agrément pour une installation classée, comme la loi l’impose dans le cadre du démantèlement et de la dépollution de bateau. Le marché avait donc été retoqué par le contrôle de légalité.
Le dernier verrou levé en avril dernier
En 2021, la Collectivité relançait un appel à concurrence et c’est à nouveau la société Koole Contractors qui était retenue, mais devait encore enregistrer auprès des services de la préfecture sa demande d’installation de stockage, de dépollution et de démontage des bateaux. De procédures en procédures administratives dont la temporalité atteint des niveaux bien connus, ce n’est qu’en avril dernier que la Collectivité indiquait que sur ce dossier « le dernier verrou venait d’être levé ». Les services de la COM précisaient également que l’aboutissement de ce dossier permettait par la même occasion d’éviter « un très important dégagement d’office des fonds européens attribués à ce marché, à quelques heures de l’ultimatum de Bruxelles concernant le Programme Opérationnel de Coopération Territoriale Européenne (POCTE) ». Un marché tout de même de plus de 5 millions d’euros.
Environ 10 mois de chantier
A compter de lundi, donc, et pour une période d’environ 10 mois, le chantier d’enlèvement des 140 épaves de bateaux recensées en 2018 va débuter. Les épaves seront entreposées sur une parcelle de 1500m2 située à Sandy Ground et prévue à cet effet. Elles seront ensuite démontées, découpées et dépolluées. La Collectivité précisait que « une zone de dépollution et de démantèlement de 168m2 sera installée sur le site. Les déchets polluants ou dangereux seront évacués vers l’écosite de Grandes Cayes pour un traitement dans les normes européennes. Les pièces ne pouvant être dépolluées sur le territoire seront envoyées dans les circuits de dépollution européens ».