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vendredi, 24 mai 2024 09:20

Les Conseils de Quartier en visite à la préfecture

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Chose promise, chose due! Le Préfet avait annoncé lors des réunions publiques vouloir recevoir les représentants des conseils de quartier à la préfecture pour les familiariser avec les différents services de l’État. Ils étaient une petite vingtaine à assister à cette réunion un peu hors normes mercredi soir. 

L’occasion pour le Préfet de rappeler en préambule les missions régaliennes de l’État et les services qui en dépendent de manière simple et concise afin que chaque représentant sache à qui s’adresser, d’autant que sur le territoire certaines compétences sont partagées avec la Collectivité.

Les participants ont ainsi pu découvrir les visages des responsables des services de l’État, représentés ce soir-là par Paul Guibert, directeur territorial de l’ARS pour la mission santé, le colonel Maxime Wintzer-Wehekind, commandant de la gendarmerie des Îles du Nord pour la mission sécurité et Harry Christophe, vice-recteur pour la mission éducation. Le contrôle du droit revient, lui, directement au Préfet délégué.

DES COMPÉTENCES PARTAGÉES

Sur bien des domaines, les compétences sont partagées entre État et Collectivité. Tout l’intérêt de cette réunion était pour les participants de savoir quel service solliciter en fonction des problématiques de leur quartier. Ils ont pu bénéficier d’une présentation de chacun de ces services : la DEAL (aménagement, urbanisme, environnement, transports), la DRAJES (jeunesse et sports), la Direction de la Mer (sécurité et contrôle de la navigation), la DAAF (agriculture, sécurité des aliments, sécurité des animaux) et la DEETS (social, emploi, formations). Autant de thématiques, où l’État intervient sur l’aspect financier, mais où la Collectivité reste maître d’œuvre.

Seule absence dans cette panoplie de service, la DAC (direction des affaires culturelles) présente uniquement en Guadeloupe. Un manque pour le territoire selon le Préfet, car cela permettrait de développer les différents champs artistiques locaux et de valoriser le patrimoine historique. Les représentants des conseils de quartier ont été invités à solliciter les différents services de la préfecture, notamment s'ils souhaitent que des réunions publiques soient organisées, telles que celles ayant déjà eu lieu à Sandy Ground ou à Quartier d’Orléans.

DES QUESTIONNEMENTS COMMUNS

Dans l’assistance, les questions des représentants des conseils de quartier reflètent les préoccupations actuelles de la population. Ainsi, la difficulté de satisfaire aux démarches désormais quasiment obligatoires en ligne, sans avoir un accès internet digne de ce nom. Sur ce point, si l’État finance une partie du numérique, c’est à la Collectivité que revient la gestion des projets. Le Préfet a indiqué vouloir suivre ce dossier, pour connaître les points de blocage. Une réunion est d’ailleurs prévue prochainement avec la Collectivité et l’opérateur Orange.

Autre sujet de préoccupation, l’accès au littoral et aux plages pour la population. Un sujet épineux qui avait fait l’actualité à Anse des Sables. Le Préfet a assuré que les services de l’État ont pris le sujet à bras le corps et traitent la problématique des privatisations parfois abusives, secteur par secteur. La Baie Nettlé est actuellement dans le viseur, tout comme la dizaine de restaurants de Grand Case qui tire profit de leurs activités sur la plage, sans payer la redevance obligatoire liée à leur AOT.

Il est également un point particulier sur la partie française de l'île, l’absence de rampe d’accès publique pour les bateaux. Ce point soulevé par l’un des membres de conseil de quartier met en exergue la difficulté pour les pêcheurs, mais aussi certains plaisanciers à sortir aisément leur bateau de l'eau, notamment avant la période cyclonique. Enfin, sur Concordia, c’est la circulation devant les établissements scolaires qui suscite l’inquiétude de la population. Le Préfet en a convenu, les chantiers se multiplient et le secteur va se densifier, accentuant le problème. Il a indiqué qu’un plan de circulation doit être mis en place par la Collectivité, consciente de cette problématique, avec en amont une concertation publique.

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