Les six candidats actuellement déclarés ont répondu aux thèmes suivants : LE RESEAU ROUTIER ET LES TRANSPORTS

Jules Charville : Hope Party

Dans ce domaine, c’est incroyable comme rien n’a été réalisé ! Il y a pourtant depuis 2007 un important travail qui a été fait pour l’élaboration du schéma routier. Nous le reprendrons et le réviserons. Nous étudierons l’option d’une nouvelle route reliant Galisby à Grand-Case. Notre priorité sera de toute façon dans la création de nouvelles routes pour désengorger la RN7.
Et parallèlement à cela, il y a un vrai travail à faire pour organiser les transports en commun. Régulièrement le problème des transporteurs illégaux, les gypsies, revient. S’il y a du travail pour les gypsies, c’est qu’il y a de la demande !  Nous proposerons donc de les régulariser et nous ferons un travail d’organisation et de contrôle. Les gens doivent pouvoir compter sur les transports en commun pour se déplacer. Actuellement, la population préfère prendre son véhicule personnel pour se déplacer, car les horaires et les lignes des transports en commun ne sont pas fiables. Créer un véritable réseau de transport collectif permettrait de désengorger nos routes.

Daniel Gibbs : Team Gibbs 2017

La congestion quasi permanente du trafic à Saint-Martin est particulièrement pénible. La COM doit s’engager davantage dans une politique volontariste pour l’amélioration des transports et pour résoudre ces problèmes de circulation. Ce sont des facteurs incontestables du développement de notre territoire. Notre réseau routier n’est pas suffisant et arrive à saturation. Si le schéma directeur routier préconise des aménagements à hauteur de 43 millions d’euros, nous devrons prioriser ces investissements aux réalisations les plus urgentes et efficaces, notamment le contournement de Grand Case. Dans le cadre du schéma territorial de déplacement que nous allons poursuivre, nous prévoirons la création de voies réservées aux piétons et aux vélos. Nous travaillerons aussi à diversifier les modes de transports alternatifs. Enfin, les transports en commun constituent une solution au désengorgement de nos routes. Gérés par des organismes privés, ils méritent une plus grande implication de la Collectivité qui devra être garante de l’organisation des transports pour plus de cohérence et un meilleur service. A ce titre, les itinéraires seront cartographiés et les horaires rendus plus lisibles dans les abris bus ainsi que dans un dépliant, un site Internet et une application mobile à destination des usagers

Julien Gumbs : MOCSAM

Les deux sont étroitement liés. Le Mouvement Citoyen Saint-Martin a l’intention de développer le transport collectif, de mettre en place un réseau de transport, non seulement des bus avec un chauffeur, mais un réseau organisé avec des horaires, des moyens d’abonnement, avec des « Pass » pour la journée ou la semaine. Un réseau qui desservira l’ensemble des quartiers de l’île, même les quartiers les plus reculés.
Pour le réseau routier, il faut de nouvelles routes. Notre priorité ne va certainement pas vers des routes sur le littoral. Notre littoral est très joli et il est à mettre en valeur. Mais ce n’est pas sur le littoral qu’il faut faire passer les routes, car on a une vocation touristique et le littoral doit être mis en valeur autrement, par des aménagements comme des parcs, par exemple.
Nous privilégierons le passage des routes dans les collines, pour deux raisons, tout d’abord désenclaver les quartiers et ensuite donner un accès à ce foncier. Le tourisme est le moteur de l’économie, mais nous devons nous diversifier, parce qu’il y a des activités complémentaires comme l’écotourisme, l’agriculture, etc, qui doivent venir se greffer autour de ce moteur et qui vont se développer de plus en plus.
En faisant des routes à travers les collines, ça va désenclaver un certain nombre de foncier et permettre à des propriétaires soit de les exploiter directement, soit de les mettre en location.

Louis Mussington : MJP

L’amélioration du réseau routier, voire la construction d’une nouvelle route qui contournerait Friar’s Bay est une priorité. Aussitôt arrivé au pouvoir nous allons, avec les techniciens, analyser la situation pour voir comment nous allons mobiliser les crédits.
Nous allons solliciter les partenaires, c’est-à-dire l’Europe et l’Etat, pour mettre en place notre budget pour la construction de cette nouvelle route qui est une urgence. Nous allons nous atteler à la tâche, car il est important de maintenir une circulation fluide à toute heure de la journée sur Marigot. Mais aussi, en ce qui concerne les touristes et les visiteurs, il est nécessaire de pouvoir leur dire, « vous pouvez circuler librement, sans difficulté, sans gêne, sur les routes de Saint-Martin ».

Alain Richardson : En marche vers le Progrès

C’est un domaine primordial qui retiendra toute notre attention. La RN7 est de plus en plus engorgée, ce qui créé des tensions entre les automobilistes. Cela n’est plus acceptable. Et malgré une récente diminution de la population mise dernièrement en exergue par l’INSEE, il y a toujours autant, sinon plus de véhicules qui empruntent les routes de l’île. Notre priorité se concentrera sur le contournement de Grand Case avec la route qui devra partir de Galisbay. Le dossier est déjà enclenché dans le schéma directeur routier, nous allons le poursuivre. Il y a ensuite un aménagement nécessaire à réaliser au niveau du rond-point d’Agrément afin d’éviter le goulot d’étranglement. La modernisation de notre réseau routier revêt la même importance à nos yeux que celle de l’ensemble de nos équipements structurants : le port de Galisbay, l’aéroport de Grand Case, l’aménagement d’un accueil de la croisière. Ces modernisations dont notre territoire a bien besoin participera par ailleurs de la création d’entreprises et d’emplois.
Et la construction de téléphériques peut aussi être une solution de transports à étudier, tout en créant une attractivité touristique…

Jeanne Rogers-Vanterpool : New direction pour Saint-Martin

Le réseau routier de Saint-Martin est vétuste. Il y a obligation d’investir dans le réseau routier, on n’a pas d’autres choix. On a développé les logements et d’autres choses, mais il faut aussi que les infrastructures suivent.
Cela requiert des routes alternatives… Il y a la future route sur le littoral, de Galisbay à La Savane, tout le monde en parle, mais personne ne s’en est sérieusement occupé. Parce que c’est un projet qui va prendre du temps, il va falloir négocier avec les propriétaires, etc…
Il faut voir, aussi, comment faire la sortie de Marigot à Agrément. Il est nécessaire de faire des études sur le réseau routier. Un développement ne se fait pas comme ça.
Il y a aussi une étude à mener avec la partie hollandaise, cela fait partie de la coopération. Il y a deux millions de touristes qui viennent chaque année, on doit savoir à quelle heure ça bouchonne, pourquoi, quelle est la meilleure route à prendre à cette heure-là… Il y a une étude à faire pour savoir comment gérer tout cela.