Si le problème des sargasses déclenche de nombreuses réactions à sa seule évocation, ils étaient pourtant peu nombreux samedi matin à avoir répondu à l’appel du collectif anti-sargasses de Saint-Martin. Cinq personnes seulement ont entrepris le laborieux travail de finition à la main à l’embarcadère de Cul de Sac.
Pourtant, ce travail manuel, complémentaire à l’action mécanique et recommandé dans le cahier des charges du plan Sargasse, est essentiel. En effet, cet ultime enlèvement ne peut être effectué par des machines sous peine d’enlever plus de sable que d’algues. Les cinq volontaires, munis de râteaux, ont donc tiré les algues sur le rivage pour qu’elles puissent ensuite être évacuées vers l’éco-site. Cette action devrait pouvoir être faite sur l’ensemble des plages actuellement impactées d’autant que le danger d’échouements est encore omni présent. Dans les dix jours à venir, les nombreux radeaux détectés en mer vont encore probablement s’échouer sur les côtes des îles du nord.
Le premier « comité de pilotage sargasse », présidé par le Préfet délégué des îles du Nord et animé par les différents services et organismes impliqués, devrait avoir lieu ce mercredi.